Comme promis, mon pote Jesse a fait le déplacement juste pour vous, et pour le plaisir.
Le weekend a été placé sous le signe de...
Jack Daniel's et saucisson. Mais non je plaisante, Amitié, plaisir et partage. Le saucisson et le Jack sont venu naturellement à la bonne heure et bien sur raisonnablement.
Mon Pote Jesse qui trône aux côtés de sa selle.
Avec un sourire qui en dit long.
Et sa selle avec une patine de 4 années d'utilisation.

Elle a plutôt bien vieillie et pas de réparation ou remise en état à prévoir. Nous avons juste fait un petit nettoyage.
Mais revenons à la fabrication. Nous avons démonté une partie de la selle pour mettre en évidence le système de sanglage et les Fender (Etrivières).
Le système de sanglage s'appelle un Samstag ou Samstagg, on trouve les deux orthographes.
Ce type de sanglage est vraiment lié à l'époque. C'est une sangle double dont une qui est posée sur le Fork et descend au anneau de sanglage, l'autre fait le tour de la corne pour aller rejoindre la première. Cela permettait de répartir l'effort lié au sanglage sur une plus grande partie de la selle.
Deux autres sangles sont fixées à l'horizontale entre l'anneau avant et l'anneau arrière pour permettre à la fois le glissement de l'étrivière pour une meilleur mobilité de la jambe (les cavaliers comprendront) et pour envoyer une partie de la traction du sanglage vers l'arrière de la selle.
Pour les Fenders, la réalisation est très simple.
Un panneau de cuir pour faire le Fender en lui même et une sangle appelé Leather Stirrups (C'est l'étrivière en sellerie classique). Les deux sont assemblées par 4 rivets cuivre.
Le leather stirrup est fermé par un laçage qui permet de régler la longueur du Fender en fonction de la taille des jambes du cavalier,
et est twisté (torsadé) de façon à orienter l'étrier face au pied pour en facilité l'engagement.
Voilà, on a fait à peu près le tour, en tout cas, on a survolé toutes les étapes. La seule chose dont je n'ai pas parlé et c'est Jesse qui me l'a très justement rappelé, c'est qu'avant de couper le cuir, on a bien étudié les peaux pour voir dans quelles parties nous allions couper quoi.
Il est évident qu'il faut tenir compte des épaisseurs nécessaires à chaque pièce, de la densité et des contraintes mécaniques et d'usure qui vont être appliquées à chaque parties.
Et pour terminer, sur Latigo strap Holder, Jesse avait frappé son Nom et le numéro de série de sa selle.
La première et la dernière (pour l'instant)...
"Il vaut mieux être détesté pour ce que tu es, plutôt que d'être aimé pour ce que tu n'es pas"